Quelques notes de piano pour un moment d'évasion.
Laissez-vous porter par ces quelques compositions.
                                                                              Guillaume Gonnet (Gon)

Cent sons murmurent

18/9/11
1 commentaire


(00:02) Sanson était un grand murmureur.
(00:05) Aujourd’hui devenu simple professeur.
(00:08) Sanson, père et mari idéal.
(00:11) Aujourd’hui veuf et alcoolique notoire.
 
(00:14) « La mort est à l’origine de toute chose. »
(00:17) Apprend-il à ses apprentis virtuoses.
(00:20) Sa femme par sa voix fut désignée en sacrifice.
(00:23) Mais il continue à enseigner cet artifice.
 

---

 
(00:37) « En toute chose respire la vie. »
(00:42) Dit-il aux murmureurs en devenir.
(00:47) « Car si les défunts à travers eux s’expriment,
(00:52) Ce ne sera jamais pour une chose infime.
(00:58) Ils nous parlent pour préserver la vie.
(01:03) Même lorsqu’ils désignent l’âme que l’on sacrifie. »
 
(01:08) « En chaque vie fleurit l’amour. »
(01:11) Rappelle-t-il à l’ensemble de ses cours.
(01:13) « C’est pourquoi j’ai quitté la cour.
(01:15) Le même murmure me venant tous les jours. »
(01:18) En vérité sa femme le transcende.
(01:20) Une vision d’amour qui renait des cendres.
(01:23) D’un bel-homme qui se sacrifie.
(01:25) Et de sa fille qui donne la vie.
 
(01:28) Sanson est un grand murmureur.
(01:30) Et fait jouer son art chaque jour à la même heure.
(01:33) Sanson, père et mari idéal,
(01:36) Réitère chaque jour ce protocole théâtral.
 
(01:38) « La mort est à l’origine de toute chose. »
(01:41) Répète-t-il avec un peu de prose.
(01:44) Agenouillé un bâton à la main,
(01:46) Il récite humblement ce refrain.
 
(01:49) « En toute chose respire la vie. »
(01:54) S’exclame-t-il le regard dans l’oubli.
(01:59) Les cercles qu’il forme le symbolise.
(02:04) Tandis que l’air peu à peu s’électrise.
(02:10) Les dessins qu’il trace ont une âme.
(02:14) Ils représentent les terres Arcanes.
 
(02:20) « En chaque vie fleurit l’amour. »
(02:22) Hurle-t-il quand il devient sourd.
(02:24) Toute cette gestuelle réalisée pour,
(02:27) Le même murmure qui lui vient tous les jours.
(02:29) En vérité sa femme le transcende.
(02:31) Une vision d’amour qui renait des cendres.
(02:34) D’un bel-homme qui se sacrifie.
(02:36) Et de sa fille qui donne la vie.
 
 
 
 

 

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Commentaires :

Laisser un commentaire
  • Brigitte dit :
    18/9/2011 à 12h 12min

    Se laisser porter par les mots, par les notes,.. 3 "murmures", 3 temps et simplement sentir et ressentir ...

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