Quelques notes de piano pour un moment d'évasion.
Laissez-vous porter par ces quelques compositions.
                                                                              Guillaume Gonnet (Gon)

Ame amère

1/9/11
4 commentaires


(00:08) Sibell est assise sur le sol, (00:11) seule, et boit de l’alcool.
(00:14) Un grand livre entre les mains, (00:17) un livre de dessins.
(00:19) Un grand besoin de souvenirs, (00:22) de larmes, Sibell à venir.
(00:24) Un regard sur la première page, (00:27) elle commence son voyage.
 
(00:30) Au fil des ans enfant, (00:32) elle revoit ses parents.
(00:35) Du haut de ses dix-sept ans, (00:37) une image vieille de 15 ans.
(00:40) Un toucher sur le papier, (00:42) pour revivre un baiser.
(00:45) Sa mère savait dessiner, (00:47) elle savait aussi aimer.
 
(00:50) Sibell a maintenant dix ans, (00:52) et un frère qu’elle aime tant.
(00:55) Une esquisse de son sourire niais, (00:58) il est un peu benêt.
(01:00) Mais ils jouent malgré tout, (01:02) elle l’aime ce bout de chou.
(01:05) Mais ils jouent malgré tout…(01:08) malgré tout.
 
---
 
(01:33) Sibell belle enfant, (01:36) devenue femme avec le temps.
(01:38) Au coté de son père elle apprend, (01:40) les trois temps du peuple Arcan.
(01:42) « La mort est à l’origine de toutes choses. (01:45) En toutes choses respire la vie.
(01:47) En chaque vie fleurit l’amour ». (01:49) Ce dernier, l’inspirera toujours.
 
(01:52) Sibell belle enfant, (01:54) devenue femme avec le temps.
(01:56) Le plus grand murmureur des Arcans (01:59) lui répétait anciennement.
(02:01) « La mort est à l’origine de toutes choses. (02:03) En toutes choses respire la vie.
(02:06) En chaque vie fleurit l’amour ». (02:08) Le premier, la hantera toujours.
 
---
 
(02:28) Car aujourd’hui sa mère est morte, (02:30) et que maintenant plus rien n’importe.
(02:33) Désignée par son père en sacrifice, (02:35) ce dernier murmure est un supplice.
(02:37) Car maintenant sa mère n’est plus, (02:39) pour une loi en laquelle elle a cru.
(02:42) Et son père dans son malheur, (02:44) n’est plus que l’ombre d’un murmureur.
 
(02:46) Elle est partie pour oublier, (02:49) rejoignant le cœur de la cité.
(02:51) Bien que son père l’ait suppliée, (02:53) pour un oracle murmuré.
(02:55) Elle n’écoute plus ces sons sacrés, (02:57) et affrontera sa destinée.
(03:00) Avec le temps elle le sait, (03:02) ses rêves devraient s’arrêter.

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Commentaires :

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  • guillaumegonnet.wife dit :
    02/9/2011 à 12h 12min

    @ Brigitte : Les indices viendront petit à petit...mais tous les éléments sont presques déjà là...la suite ce week-end :-). En tout cas tu relève une chose terriblement vrai, peu importe l'époque, les personnages et leurs histoires se ressemblent toujours.

  • Brigitte dit :
    02/9/2011 à 12h 12min

    Des 3 textes déjà en ligne, c'est vraiment celui qui me touche le plus. Ce qui, à mon sens, en fait la richesse, c'est son aspect intemporel : évocation de l'Antiquité, oui ; évocation du Moyen Age,incontestablement aussi. Mais on peut avoir une lecture au 2d degré qui ferait de Sibell une contemporaine, si on ne donne pas aux mots "sacrifice" et "mort" leurs sens premiers.Et dans ce cas aussi l'issue reste la même : les rêves s'arrêtent ... Quant à l'atmosphère musicale, elle est plutôt moderne, non ? Post-moyenageuse en tous cas ! J'attends le prochain texte, prochaine pièce du puzzle qui éclairera le tableau ... mais pas trop quand même,... pour ne pas "sacrifier" le rêve ...

  • guillaumegonnet.wife dit :
    02/9/2011 à 12h 12min

    @ Vivien : Je ne dévoilerais pas ici le sens des mots "Désignée par son père en sacrifice", je ne le dirai peut-être pas clairement par la suite d'ailleurs, les éléments devraient s'imbriquer d'eux même. Je comprend que ceci évoque l'antiquité (surtout le terme je pense) mais les sacrifices ont été de tout temps et le terme de "bucher" que j'ai hésité à employer nous ramènerai plus au moyen age par exemple :-)

  • Vivien dit :
    02/9/2011 à 12h 12min

    C'est quand même plus sombre qu'Heracl ! Je ne comprends pas trop si "Désignée par son père en sacrifice" c'est du sens propre ou du sens figuré. Si c'est du sens propre, ça me fait plus penser à l'Antiquité grecque qu'au Moyen-Age !

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